tag:blogger.com,1999:blog-10332969441749187272024-03-04T20:04:39.255-08:00Mon voyage en (Hypo)khâgneMélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.comBlogger36125tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-62842652657639680762014-08-17T08:56:00.001-07:002014-08-17T08:56:07.664-07:00Article écrit après le concours<br />
<i>"<b>Khâgneuse nouvellement libre cherche conteneur de 300 tonnes pour enmagasiner son enthousiasme.</b></i><br />
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<i>Concours de l'ENS, ô éminente et impitoyable monstruosité dont le seul trait louable réside dans l'anonymat de mes inavouables dissertations, tu es derrière moi ! Ne t'avise pas de revenir, sale bête ! </i><br />
<i><br /></i>
<i>Et voilà, le plus gros de cette khâgne de malheur est désormais passé. Le concours s'est révélé, outre un échec considérable, une petite semaine beaucoup moins pesante que ce à quoi je m'attendais (en même temps, il est difficile de se figurer une attitude de touriste aussi décomplexée que la mienne !) Une petite déception, simplement, quant au copieux charabia que j'ai osé servir en lettres, en philo et en lettres modernes, les matières qui continuent de m'importer, en tout cas beaucoup plus que l'histoire, la géo et l'anglais, où le ratage complet ne m'a pas étonné le moins du monde !</i><br />
<i><br /></i>
<i>Enfin, ce concours fut pour ma part une jolie dégringolade, à l'image d'une khâgne que j'ai maudite avec amertume toute l'année."</i><br />
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Voici ce que je vous écrivais le 22 avril (bon, peut-être le 23 ou le 24 si l'on suppose - supposons seulement - que la fin de ce concours fut l'objet de moult pavoisons auréolées de fiers "C'EST FINI ! WE DID IT !", vaillants Te Deum déclamés avec grâce - ou presque - dans les rues de Paris)<br />
<br />Les résultats m'ont plus qu'étonnée, puisque je suis sous-admissible, et que j'ai raté l'admissibilité de très peu (Quitter l'épreuve d'anglais sans faire le commentaire sous prétexte que c'est le dernier jour, qu'on est malade et qu'on assume notre statut de touriste, mais quelle idée éclairée !)<br />
<br />
Pas de regrets. Les résultats m'ont fait très plaisir mais je les accepte plus comme une compensation de cette khâgne si mal vécue, durant laquelle j'ai eu le sentiment de passer mon temps à attendre passivement que tout cela soit fini (Tout, à deux choses près qui me manquent déjà réellement : les cours de philo avec une prof extraordinaire, et la vie en internat).<br />
<br />
Voilà, la khâgne est enfin terminée, et j'entre enfin à l'université en septembre, en licence 3 de philosophie !Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-45686238342637121582014-08-17T08:34:00.000-07:002014-08-17T08:34:34.789-07:00Bon. Certains d'entre vous persistent-ils à visiter ce grenier déserté sans craindre les toiles d'araignées ? <br />
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Me voici de retour après une longue période de "Faites-moi tout ce que vous voulez mais ne prononcez pas, je vous en conjure, le mot khâgne devant moi", ayant entre autres impliqué la désactivation quelque peu barbare de ce blog sans plus d'explications. Mea Culpa.<br />
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-85718947937023827172014-01-04T08:22:00.001-08:002014-01-04T08:22:10.013-08:00Désillusions.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6yNfKFE6Jyn9vi5PG0Tjid4iT4APzXMsOLQmTN3loVVU5cx9ZmEGMpz8DXNZSK2v3COuiRaE6ar7OJd9ilhCS5zGd_EOz9z2lmLfp36_59qJ26zO1VPJg-jx1kzgGL37FfDSRg3rb4Bg/s1600/vignette.php.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6yNfKFE6Jyn9vi5PG0Tjid4iT4APzXMsOLQmTN3loVVU5cx9ZmEGMpz8DXNZSK2v3COuiRaE6ar7OJd9ilhCS5zGd_EOz9z2lmLfp36_59qJ26zO1VPJg-jx1kzgGL37FfDSRg3rb4Bg/s320/vignette.php.gif" width="251" /></a></div>
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Pas une ligne depuis des mois : en dépit d'une somme conséquente de tentatives, je ne parviens pas à formuler cet article qui macère en moi tel un amer ragoût depuis début octobre. Or si un ragoût demande, outre quelques 500g de pommes de terre, une bonne décennie de mijotage à couvert, il arrive une heure où quiconque se doit de soulever le couvercle et d'instaurer un cessez-le-feu, sous peine d'avoir sur la conscience et l'incendie d'une casserole, et l'échec cuisant (hihihahahoho) d'un dîner. Alors si vous passez par là, ayez pitié, écoutez donc la complainte du ragoût.<br />
<br />
Voilà, je crois que je vis mal ma khâgne.<br />
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Depuis octobre, je me vois sombrer dans une sorte de léthargie intellectuelle, de profonde démotivation quant à la perspective d'une quelconque réussite de cette année. Curieuse impression, nouvelle à ce jour, de ne pas du tout être à ma place en prépa. Curieuse désillusion, aussi, quant à un aspect scolaire, carré, de ces études, qui ne me convient pas. Qu'est-ce qui a changé depuis cette année d'hypokhâgne si géniale ?<br />
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Eh bien à mon sens, à peu près tout. Hier, en rentrant chez moi - comme quoi il est possible de vivre des instants fous, même dans la neurasthénie du RER ! - alors que je parcourais des entretiens entre Jean Claude Carrière et Umberto Eco (réunis dans un fantastique bouquin, <i>N'espérez pas vous débarrasser des livres.</i>), je suis tombée sur une anecdote qui, je crois, en dit long.<br />
Jean Claude Carrière, en 1977, reçoit une visite de l'écrivain José Luis Borges, dans sa maison parisienne encore en chantier, complètement désordonnée. Lorsque, confus, il s'excuse de ce fouillis, Borges a cette réponse amusante : "Oui, je comprends. C'est un brouillon" Tout, même une maison en travaux, conclut Carrière, se ramenait chez lui à la littérature.<br />
<br />
La littérature est partout. Elle envahit, imprègne tout, choses et êtres confondus. Voilà, je pense, ce que m'a appris mon année d'hypokhâgne. Or ce qui me déplaît en khâgne - parti pris certainement puéril de ma part j'en suis consciente - est qu'elle me paraît considérer les choses du point de vue contraire, nous présenter le spectre bien déterminé du programme comme une fin en soi, visant à former non des amoureux, mais des érudits. En bref, vous saurez tout sur <i>le siècle de Louis XIV</i> mais vous n'aurez jamais une minute pour vous perdre avec délectation dans les tortueux rayons de votre bibliothèque.<br />
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Dans ce cas, me direz-vous, il ne fallait pas s'inscrire en deuxième année, dans la mesure où, ce n'est pas un secret, la khâgne est une année dédiée à un concours, à un programme, et il est stupide de ne pas jouer le jeu alors même qu'on s'y est engagé en connaissance de cause. Et bien vous aurez raison. Le fait est que j'aurais dû m'en douter, passer un an à préparer un concours qu'on ne veut pas, ça vous laisse face à cet absurde hébétement, à ce "qu'est-ce que je fais là ?" constant, si bien que vous vous retrouvez, en ce samedi anxieux de fin de vacances, à servir à vos amis blogueurs un médiocre ragoût. <br />
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Ceci étant dit, je vous rassure, je vais bien, et la plupart des cours demeurent passionnant, vraiment, le problème concerne moins la khâgne en elle-même qu'une "erreur d'orientation" de ma part. J'ai simplement le sentiment de n'être pas faite, en raison de mes propres aspirations, pour cette deuxième année. Je compte terminer ma khâgne - à moins de subir un <i>nervous breakdown</i> à la Charlie Chaplin dans <i>Modern Times</i> - puis rejoindre l'université en double cursus Lettres Modernes Philosophie (et j'ai très hâte !)<br />
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Voilà, mes plus plates excuses pour cette loooongue absence. Je tenterai de reprendre un rythme plus régulier ! Et vous, comment se passe votre année ? Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-51315817924600424762013-09-08T05:07:00.001-07:002013-09-08T11:04:29.639-07:00"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Gregor Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine."Khâgneuse, imaginez-vous. Du jour au lendemain. Par où commencer ? Vaste question qui, si elle se pose pour mon article, n'a pas été matière à s'attarder au cours de cette première semaine. Comment vous dire ? J'ai la sensation qu'en khâgne, on part du principe qu'on avait un train à prendre il y a dix minutes, une bonne grosse locomotive désormais en pleine course, et dont il faut maintenant poursuivre coûte que coûte les furieux wagons dans leur chevauchée des Walkyries, dût-on perdre trois jambes en route, jusqu'au prochain arrêt (à savoir le mois d'Avril : lorsqu'on en aura enfin terminé avec ces concours. Vous voyez la métaphore ? J'avais aussi un jeu de mots avec <i>Tramway nommé désir,</i><i> </i>mais je me suis reprise.) Bon, en un mot, en khâgne, on est vite plongés dans le vif du sujet. (Traduisez ledit "vif-du-sujet" par trois explications de texte en Lettres, cinq articles de presse en anglais, espagnol et géo à commenter, deux versions. Voici mes devoirs pour ce "seul week-end soft", selon ma prof d'anglais, de début d'année.)<br />
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Le point positif, c'est que mon enthousiasme, en hibernation depuis la fin de l'été, est revenu au galop (que de chevauchées fantastiques dans cet article !) Comme en début d'hypokhâgne, je me suis pris, cette semaine, une gifle de culture, de littérature et d'esprit critique. Et, comme tous les ans, cette irrémédiable prise de conscience : mon dieu, les exigences ont triplé, cette année c'est du sérieux, blah, blah, blah. J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à cet écart considérable entre hypokhâgne et khâgne : nouvelle intransigeance des professeurs (qui restent très gentils et jamais humiliants mais dont on sent bien qu'ils attendent bien plus que l'année dernière au niveau de nos "connaissances de base" et de notre investissement personnel), nouvelles techniques de travail (puisque nouvelle quantité de travail), ambition des programmes proposés... <br />
<br />
La grosse différence que j'ai noté pour l'instant concerne la nécessité d'acquérir au plus vite un regard critique sur le monde qui nous entoure. Regard critique qui, en ce qui me concerne, se résume plus ou moins à "Oh l'autre ça s'fait pas ! La guerre c'est pas gentil dis." Cette année, il faudra s'astreindre à lire la presse espagnole, anglaise, et française bien sûr, au moins une fois par semaine, ce que (honte à moi) je n'ai jamais fait, en bonne "ingénue-bovaryste-férue-d'histoires-et-de-poésie-croyant-se-marier-avec-Marcel-Proust-plus-tard" que je suis. Mais je dois avouer que tout cela est assez génial. Une occasion de s'ouvrir l'esprit, et de (peut-être un jour) comprendre un chouïlla l'actualité.<br />
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Voilà. Une semaine dense, en somme. Aussi dense que réjouissante. Et vous, comment s'est passé votre rentrée ? Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-90410462698142886502013-09-02T05:01:00.000-07:002013-09-02T05:01:47.666-07:00Camarades khâgneux, l'aventure nous attend !Voilà, je ré-emménage aujourd'hui à l'internat, mes valises pleines à craquer d'un savant mélange de frousse et de curiosité. Je n'aurai pas internet pour vous raconter mes premières aventures en direct, alors il me reste à vous souhaiter à tous une excellente rentrée ! à très bientôt :)<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/aB99opU9qPI?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-85608440548352972102013-08-24T09:10:00.004-07:002013-08-24T09:12:19.435-07:00Frayeurs khâgnesquesJe suis de retour ! Alors voilà, mes (formidables) vacances touchent à leur fin et dans un peu plus d'une semaine, je serai officiellement en khâgne. Et pour l'instant, je dois dire que cela m'inspire un incommensurable sentiment de frayeur. C'est idiot, surtout si l'on considère mon enthousiasme quasi-continu de l'année dernière, mais j'ai peur.<br />
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Peur, tout d'abord, de rentrer dans une logique qui n'est pas la mienne : celle du "challenge", du sprint harassant vers une fin bien définie. Certaines personnes aiment à se lancer sans cesse de nouveaux défis, et j'en connais déjà qui verront à coup sûr l'année de khâgne comme telle : un challenge, celui du concours, du bouclage d'un programme, etc... <br />
Si je suis en prépa L, c'est par amour des livres : j'ai envie qu'on me raconte des histoires, j'ai envie de les apprécier, d'y réfléchir, de les raconter à mon tour et d'en imaginer de nouvelles. C'est ce que j'ai tant aimé en hypokhâgne : ce flux continu d'histoires qui se recoupent sans arrêt, nous permettant ainsi d'entrevoir le caractère essentiel, dans une vie comme dans l'Histoire avec un grand H, de la fiction et des choses racontées avec des mots. Découvrir tout cela, c'est moins du travail qu'un plaisir, puisqu'on sait qu'on aura jamais fini d'apprendre : il n'y a presque aucun enjeu, simplement un tête à tête avec des milliers de mots dont on sait qu'on n'en saisira jamais le sens précis.<br />
Et si la khâgne était si intensive, si ciblée sur le concours, qu'elle me faisait perdre un amour finalement assez ingénu des livres ? Et si l'enjeu de l'année prochaine était de "tout savoir" sur le programme - perspective qui ne m'attire pas dans la mesure ou je ne cherche pas à "savoir" quoi que ce soit mais à découvrir - ? <br />
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Et puis, mille autres peurs peut-être infondées, plus ou moins les mêmes qu'avant l'hypokhâgne, peur de tout sacrifier à la prépa, de déprimer, ou encore d'être nulle... <br />
Bien sûr, je reste curieuse de découvrir la khâgne, et je me doute bien qu'elle sera au moins aussi passionnante que l'hypokhâgne, mais tout de même... Peut-être les anciens khâgneux, s'il passent par là, pourront-ils me dire si mes craintes sont justifiées ?<br />
<br />
Côté travail, je pense entreprendre un marathon la semaine prochaine, puisqu'il me reste 3 disserts d'espagnol, Les Tragiques d'Aubigné à lire, les œuvres lues à ficher et le livre "Les américains" d'André Kaspi à finir... Je sens que je vais m'amuser et mon petit doigt me dit que tous les futurs khâgneux vont passer sensiblement la même semaine que moi ! Bon stress de pré-rentrée à ceux qui passent par là :) Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-91431044930689153202013-08-01T05:52:00.005-07:002013-08-01T08:12:58.343-07:00Pause.Juste un petit message pour vous dire que je m'en vais, loin, loin, loin de mes révisions pour deux semaines ! Parce-qu'un voyage en hypokhâgne, c'est bien, mais un petit tour à travers l'Europe entre amis ça ne se refuse pas :)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.boston.com/ae/movies/blog/2forroad" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://www.boston.com/ae/movies/blog/2forroad" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">T</span>wo for the <span style="font-size: x-small;">R</span>oad, </span></i><span style="font-size: x-small;">Stanley Donen</span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Seulement deux livres dans ma valise (exploit spartiate) : <i>La naissance de la Tragédie </i>de Nietzsche et <i>Final del Juego</i> de Julio Cortazar.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
à bientôt, bon été à vous !</div>
Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-28085823347620163232013-07-21T11:29:00.000-07:002013-07-21T11:29:02.467-07:00De la fatigue en prépa. S'il y a bien un présupposé sur la prépa qui s'avère ne pas être un cliché du tout, c'est bien la fatigue, voir l'épuisement, ce syndrome du cerveau en bouillie, purée, confiture (et autres mets gloubiboulguesques de votre choix), qui vous assaille durant la période hivernale et vous transforme, tous autant que vous êtes, en de sombres et lymphatiques flans au regard vide. (Décidément, j'ose espérer que cet article parlera aux gastronomes) N'étant pas d'une nature excessivement sportive, - euphémisme quand tu nous tiens - j'avoue que j'ai souffert de cet aspect de l'hypokhâgne, et je me rends compte que je n'en ai peut-être pas assez parlé. Mais voyez vous, je commence à m'inquiéter sérieusement de ce qu'il en sera en khâgne, où la densité de travail, à ce qu'on m'en dit, continue à croître. Comment lutter contre la fatigue en prépa ? C'est une question que je me pose toujours, et que je vous pose à vous, d'ailleurs. Voici comment j'ai fait pour lutter un tant soit peu pendant l'année.<br />
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<b>1-</b> <b>Les siestes</b> : La première règle lorsqu'on est interne (et c'est là qu'on se rend compte de notre chance), c'est de sauter sur n'importe quelle heure de trou pour aller rejoindre son lit, même pour 20 précieuses minutes. L'heure suivant le dernier cours est aussi dédié à la couette. Pendant l'hiver, je trouve que c'est le seul moyen de tenir.<br />
<b>2- Les vitamines </b>: indispensables durant la période la plus ardue (hiver-concours-blanc-grippe-et-j'en-passe) Personnellement j'ai opté pour une cure de vitamine C, puis de levure de bière.<br />
<b>3- Notre ami le kiwi</b> : J'en ai usé et abusé pendant l'année. Idem pour les oranges. Pour un effet coup de fouet, lâchez-moi ce kinder bueno, allons, pas d'enfantillages, et engloutissez-moi cette corbeille de fruits !<br />
<b>4-</b> <b>Participer en cours</b> : Parfois, le meilleur moyen que je trouvais
pour sortir de ma torpeur, c'était de lever la main pour donner une
réponse, ou poser une question. Je trouve que cela permet de se
remotiver, de réaliser que malgré notre état, aussi piteux soit-il, le
cours est passionnant et qu'un prof tout aussi harassé est entrain de se
donner à fond pour nous. Une fois redressé et alerte, on oublie sa
fatigue. (ou pas)<br />
<b>5- </b><b>Les siestes</b> : non parce-que c'est vraiment important.<br />
<br />
Et vous, quelles sont vos astuces contre la fatigue prépateuse ?Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-65007870395656943292013-07-17T02:37:00.001-07:002013-07-17T02:42:03.033-07:00Studiosité estivale !Sérieusement, ça fait trop "cliché de khâgneux" si je vous dis que ma valise a rendu l'âme hier sous le poids des livres que j'avais emporté en vacances ?<br />
<br />
Et oui, une fois de plus, je me vois contrainte de différer ma participation au concours de la plus haute forteresse de magazines "Glamour" sur la plage - deux années de suite ça la fout mal - pour me consacrer à la bibliographie copieuse que mes camarades futur khâgneux et moi-même avons reçu en guise de cadeau de vacances. Un petit pincement au cœur, tout de même, à la vue de tous ces livres qui me font de l’œil sur ma bibliothèque, <i>Belle du seigneur</i> d'Albert Cohen, la suite de <i>la Recherche</i>, <i>La Peau de Chagrin</i> de Balzac, livres de vacances par excellence, et qui devront probablement attendre l'été prochain ! Bon, les œuvres au programme, du moins celles que j'ai lues pour l'instant, restent intéressantes, et sûrement passionnantes à étudier, mais je crois qu'aucune d'entre elles ne m'a réellement transportée comme l'aurait fait un bon petit roman que j'aurai choisi par moi-même. En même temps, le fait d'avoir des œuvres obligatoires permet d'élargir ses horizons dans la mesure où, soyons honnêtes, personne ne se réveille le matin en se disant "quelle belle journée, je suis bien d'humeur à me coltiner les 800 pages du <i>Siècle de Louis XIV</i> aujourd'hui." Bon, alors voici mes premières impressions sur les livres que j'ai lu.<br />
<br />
J'ai d'abord jeté mon dévolu sur <i>Don Quichotte</i>, que j'avais étudié en espagnol et qui m'avait plu. Beau livre, rigolo et touchant. Ce que j'ai préféré, ce sont les histoires qui se télescopent, lorsqu'un nouveau personnage survient et qu'il nous expose ses maintes aventures sur le ton du conte fantastique, et que les autres personnages deviennent ceux à qui l'on raconte une histoire. Pour continuer dans la spé Lettres, j'ai aussi lu <i>Erec et Enide </i>de Chrétien de Troyes, qui m'a beaucoup surprise : n'étant pas à proprement parler une férue d'épopée, je craignais le pire et le fait est que je me suis beaucoup amusée en lisant ce roman. Le côté magique (le nain, la prolifération de diamants et de pierres précieuses) et musical (on ressent vraiment que ce genre d'histoire était chanté) m'ont fait me prendre au jeu du roman de chevalerie. Par contre, la vision de la femme se résume plus ou moins à "elle était merveilleusement belle et pleine de grâce, si bien que même cette petite joueuse d'Yseult ne lui arrivait pas à la cheville et elle ne disait jamais mot qui pût contrarier son chevalier de mari, parce-que faut quand même pas pousser hein, c'est qui l'homme ici ?"<br />
<br />
Ensuite, pour le tronc commun j'ai lu <i>Le siècle de Louis XIV</i> de Voltaire, lecture assez douloureuse et ardue, mais qui malgré tout, j'entends lorsque l'on s'enferme dans une petite chambre vide de 2 mètres carré avec ledit ouvrage et une boîte de paracétamol, peut s'avérer surprenant et intéressant. Certaines anecdotes sont amusantes, et il y a des moments où l'on sent que Voltaire porte un regard critique sur les grands hommes de cette époque. Et puis, au bout d'une centaine de pages, je dirais qu'on s'y fait, et il y a même certains passages où je me suis surprise à me passionner pour les conquêtes de ce bougre de Loulou. Ce que j'ai trouvé vraiment insoutenable, ce sont les descriptions de stratégies et autres avancées militaires qui, alors que j'ai beau lire de vrais mots dans de vraies phrases, ne transmettent à mon cerveau qu'une purée trouble et hachée menu de "blah blah blah".<br />
<br />
Puis je me suis attaquée à <i>Cromwell</i>, que j'ai plutôt bien aimé même si je ne fais pas partie des inconditionnels de Hugo. J'ai beaucoup aimé les fous du rois, amuseurs philosophes qui tournent en dérision les combines grotesques et les quiproquos épineux sillonnant la pièce, et qui nous questionnent à raison : clowns et ambitieux confondus, qui est le plus fou ? Ces personnages secondaires m'ont fait penser aux intermèdes clownesques qu'on peut trouver dans les pièces de Shakespeare (d'ailleurs il me semble que Hugo fait référence à Falstaff quelque part dans la pièce)<br />
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Pour finir, j'ai lu <i>Dans la Solitude des Champs de Coton</i> de Koltès, pièce qui me pose problème dans la mesure où je n'ai pas encore décidé de mon avis. Je trouve le thème du désir intéressant, ainsi que ce qu'en disent les personnages, mais quelque chose me dérange. Je crois que cela a un rapport avec la manière dont s'expriment les personnages. Je trouve le ton un peu sentencieux, solennel, comme s'ils entretenaient une conversation inspirée, et pourtant j'ai le sentiment qu'ils ne construisent rien ensemble, que chacun parle lorsque vient son tour, récite son texte. Je pense que je vais devoir relire pour mieux le comprendre.<br />
<br />
Voilà ce que j'ai lu pour l'instant, là je suis dans <i>les Tragiques</i> et je commence à regarder la bibliographie de philo et d'espagnol...à suivre ! En passant, je me rends compte que ça fait un peu plus d'un an que je tiens ce blog de manière plus ou moins assidue, alors je voulais remercier ceux qui me suivent et qui m'encouragent à continuer. Même si je n'ai pas énormément de visites, le fait de se savoir lue est très stimulant ! Et merci aussi aux autres bloggeurs dont j'adore lire les aventures même lorsque je ne commente pas ! Sur ce, bon été :)Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-42721044864767232432013-06-23T06:20:00.001-07:002013-06-23T06:20:40.380-07:00Comment survivre en hypokhâgne ?Un petit post à l'intention des futurs hypokhâgneux (en passant, j'espère que votre BAC s'est bien passé). Il y a un an, à la même époque, je passais mes journées à arpenter les blogs, les témoignages qui m'assureraient que non, l'hypokhâgne n'était pas nécessairement ce lieu sordide où viennent s'échouer vie sociale, estime de soi et intégrité. C'est pourquoi j'ai envie de rassurer ceux qui sont dans ce cas-là en leur livrant quelques éléments à mon sens indispensables pour passer une hypokhâgne paisible. (Ah, et au fait : je passe en khâgne Lettres Modernes !)<br />
<br />
<b>1- Aimer ce que vous faites.</b> Je pense que c'est vraiment ce qui m'a porté toute l'année, même lorsque, épuisée, je me languissais de mes années révolues de jemenfoutisme chronique. Ce que j'aime dans la vie, c'est, entre autres, lire de beaux livres. Si vous êtes dans le même cas que moi, et que vous vous efforcez de vous en souvenir tout au long de l'année, rien ne peux vous arriver. Peu importe vos mauvaises notes ou votre fatigue, face à cette chance inouïe que vous avez d'entendre parler toute la journée des choses que vous aimez.<br />
<b><br /></b>
<b>2- (Pour les internes) Avoir un(e) colocataire extraordinaire.</b> Là, je vous l'accorde, c'est parfois plus compliqué, puisqu'on ne choisit pas sur qui on tombe. Mais vraiment, le fait de vivre avec quelqu'un qui vit exactement la même chose que vous, surtout si vous vous entendez à merveille, n'a pas d'égal pour dédramatiser. Les galères, les heures passées à rédiger la dissert commencée la veille pour le lendemain, les crises de folies, tout ce qui, si on l'affronte dans son coin, semble vous laisser deux alternatives A- avaler la boite de somnifères ou B- prendre le prochain vol pour Buenos Aires, tout cela est tellement plus rigolo avec un compagnon de route. Honnêtement, avec un colocataire, on passe aisément de la crise de nerfs au fou rire. Si vous n'êtes pas interne, c'est la même chose : la plupart des gens de ma classe travaillent avec leur petit groupe d'amis, ce qui rend les choses beaucoup plus faciles.<br />
<br />
<b>3- Prendre de la distance</b>, ce qui est particulièrement difficile au début, mais primordial. Avoir 4 au devoir que vous avez passé 20h à rédiger, cela vous arrivera sûrement, et au début de l'année, ça blesse vraiment. Je me rappellerai toujours ma première note de philo (ma matière préférée en terminale) : 4, et ma réaction disproportionnée. J'avais beau me dire que ce n'était qu'une note, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir nulle. Et à la fin de l'année, un 6 en géo ne me faisait plus ni chaud ni froid. Il faut essayer, aussi difficile que ce soit sur le moment, de se rappeler qu'une note, on s'en fiche complètement, surtout en hypokhâgne (puisqu'elle ne débouche sur aucun concours ni examen). Il faut tenter, le plus tôt possible, de Dé-dra-ma-ti-ser.<br />
<br />
<b>4- Se réserver des moments de totale décontraction.</b> Cette année, je me suis rendue compte - un peu tard - que le vendredi soir n'était pas fait pour réviser ou s'avancer dans ses devoirs du week-end, mais bien pour aller boire un verre avec ses amis. Qu'au moins un soir par semaine, la chambre devait nécessairement se transformer en home cinéma (c'est ainsi que la veille du concours blanc de philo, ma coloc et moi-même avons regardé Robin des Bois - le dessin animé, si si - , chef d'œuvre du septième art s'il en est, et de la plus haute portée philosophique) Que tous les soirs sans exception, le racontage de vie autour d'un thé était une étape obligatoire. Tout le monde pense qu'en l'hypokhâgne, on passe sa vie à travailler, et j'ignore ce qu'il en sera en khâgne, mais en réalité, si je repense à cette année, je me rends compte que rares sont les semaines où je me suis privée de ces nombreux moments de détente.<br />
<br />
Voici les principes que j'ai tenté d'observer cette année, j’espère que cela servira un tant soit peu aux futurs hypokhâgneux qui vont passer l'été à se maudire d'avoir choisi cette voie maléfique qu'est la prépa ahahaha !Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-70322524042479367092013-06-12T08:58:00.004-07:002013-06-13T03:14:54.449-07:00This is the end...Beautiful friend, the end (The doors)Les amis, à l'heure qu'il est je sors de ma dernière khôlle. D e r n i è r e, vous entendez ? Bon, dernière, pas de toute la vie puisque je continue l'expédition l'an prochain, mais quand même. ça fait bizarre.<br />
<br />
Me voici à la fin de l'hypokhâgne (en vacances samedi, conseil de classe mardi prochain !). Étrange sentiment de désœuvrement hébété au retour de ma khôlle : comme une retombée de toute cette année aussi intensive que géniale, mêlée à l'attente frénétique d'une suite. Un peu comme lorsque la dernière page d'un livre stupéfiant vous laisse errer dans une torpeur contemplative, mais qu'en même temps, le tome suivant vous fait de l’œil sur la table de nuit. Etrange de se repasser tout le chemin parcouru, oui je sais je donne dans le topos mais il faut le dire, quel chemin fou, irrésumable, dense, enrichissant, long et pourtant ayant filé à une telle allure ! Curiosité fébrile à propos de ce qui m'attend l'année prochaine. Envie d'en voir plus, d'en apprendre plus, qui m'a d'ailleurs accompagnée tout le long de l'hypokhâgne. Après une longue hésitation, j'ai demandé une khâgne Lettres Modernes, et je sens que ça va être fou, fou, fou !<br />
<br />
Sinon, j'ai eu mes notes de concours blanc, je suis un peu déçue de ne pas avoir progressé, mais je garde un bon classement : j'étais 4ème au premier, je suis 5ème au second.<br />
En ce moment j'ai du mal à finir un livre (j'en commence plein à la fois, je crois que c'est l'agitation de la fin de l'année qui veut ça) mais j'ai bien envie de m'attaquer à la bibliographie de Lettres!<br />
<b>Pour le tronc commun :</b><br />
<br />
Théodore Agrippa d’Aubigné, <i>Les Tragiques</i><br />
Victor Hugo, <i>Cromwell</i><br />
Honoré de Balzac, <i>Le Faiseur</i><br />
Bernard-Marie Koltès, <i>Dans la solitude des champs de coton</i> <br />
Voltaire, <i>Le Siècle de Louis XIV</i><br />
<br />
<b>Et pour la spé : </b><br />
<br />
Chrétien de Troyes, <i>Erec et Enide</i><br />
Cervantès,<i> L’Ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche </i><br />
<br />
<br />
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-45182944943221270942013-05-12T01:26:00.000-07:002013-05-12T01:35:18.943-07:00"J'suis snob...C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe" (Boris Vian)Je me suis rendue compte que je n'avais encore jamais parlé des soucis qu'il est possible de rencontrer en hypokhâgne, alors voilà, aujourd'hui je vais tenter d'évoquer les questions que je me pose tous les jours en prépa. J'espère que mes co-bloggeurs prépateux, s'ils passent par là, pourront m'éclairer ou me dire s'ils ressentent la même chose. <br />
<br />
Ce que j'ai pu constater non sans une certaine amertume, c'est le côté "petit monde bien clos sur lui-même" de la prépa. Qui se clôt de plus en plus au fil de notre apprentissage, d'ailleurs. La prépa, c'est élitiste, on le sait à force d'entendre rabâchés les clichés par ceux qui n'y ont jamais mis les pieds. Clichés, dans le sens où non, nous ne multiplions pas les crasses envers nos camarades en vue d'un classement, et où non, nous ne sommes pas tous de pâles intellos inhibés à bretelles programmés pour réciter des cours par cœur toute la journée. Loin de là. Et pourtant...le côté élitiste demeure, même si ce n'est pas dans le sens où tout le monde l'entend habituellement. Élitiste dans le sens où on vit sur une autre planète, où l'on nous apprend à tout penser autrement. Avoir une prof de géo qui commence toutes ses phrases par "Contrairement à ce qu'un vain peuple pense, [...]" ou qui sort tout naturellement des traits tels que "Votre manière de vous exprimer est comparable à celle de la mauvaise presse néo-trotskyste post-soixante-huitarde", ça a du bon, ça donne l'impression de se coucher moins bête que l'on ne s'est levé et ça nous apprend à être exigent. Mais ça a aussi quelque chose d'effrayant : et si se cultiver, c'était apprendre à être méprisant, à voir la moindre chose à travers son filtre d'intellectuel, depuis un îlot retiré ? Et si se cultiver, c'était apprendre à être malheureux, reclus dans un orgueil solitaire ? "L'homme qui ne médite pas vit dans l'aveuglement, l'homme qui médite vit dans l'obscurité. Nous n'avons que le choix du noir", écrit Victor Hugo. Comment échapper à ce choix ? Tenter de penser les choses sans vivre dans sa grotte ? En prépa, je me suis vite rendue compte que si on ne fait pas attention à rester sur terre, le risque est une solitude gigantesque.<br />
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-53641651230818363282013-04-28T09:09:00.001-07:002013-04-28T09:09:28.717-07:00Bien vivante ! De retour après un long silence ! L'hiver s'est enfin fait la malle, les choses et les personnes retrouvent le sourire et moi, j'ai de nouveau envie de vous parler. Je ne sais pas vraiment par où commencer. Cette période hivernale a été, conformément à ce qu'ils disent tous, éprouvante, assez redoutable par moments. Mais je suis là pour tout vous raconter, et cet hiver pugnace n'a pas eu (totalement) raison de moi, et n'a pas altéré, mais alors pas d'un gramme, ma passion des livres. J'aime ce que je fais, et je continue à clamer que si je suis en hypokhâgne, ce n'est pas pour me tuer aveuglément à la tâche ou pour que ma tête s'envole comme une montgolfière mais bien pour explorer une minuscule partie, à ma minuscule échelle, de cette bibliothèque de Babel qui me fascine tant. Pour lire, pour réfléchir sur les livres, pour rencontrer de nouveaux personnages et croquer des mots. <br />
<br />
Toutefois, l'hiver m'a fait prendre conscience de certaines "limites" de la prépa que j'avais éludé jusqu'alors. J'en parlerai dans un article à venir. Pour l'instant j'ai simplement envie de vous parler de deux découvertes livresques de l'hiver.<br />
<br />
Le premier, le compagnon fidèle de ma sinistrôse hivernale : Anton Tchekhov. Le dépouillement, l'ennui, le désespoir mutique des personnages de <i>l'Oncle Vania</i> et de <i>la Cerisaie </i>m'ont giflé. Je ne saurais pas l'expliquer, c'est comme si ces personnages qui se taisent ou pleurent, qui boivent et qui restent assis, comme s'ils n'avaient rien trouvé d'autre que de vivre leur vide devant nos yeux, pour nous crier qu'ils existent, qu'ils bouillonnent, sous leur inanité apparente, pour nous supplier de ne pas les oublier. Lecture d'hiver par excellence, Tchekhov s'est fondu dans mon environnement : ces arbres squelettiques si mornes devant lesquels je passais tous les jours, ce ciel lourd, cette neige boueuse, ils se sont tous mis à parler, à me réciter du Tchekhov.<br />
<br />
Puis avec le départ du froid, c'est Shakespeare qui s'est invité chez moi. Shakespeare que je connaissais partiellement sans l'adorer et dont j'ai découvert deux pièces : <i>Le Songe d'une nuit d'été</i> et <i>La Tempête.</i> Qui m'ont happée dans un univers foisonnant, plutôt opposé à ce cher Tchekhov sous bien des aspects. Ces mondes magiques, fantaisistes et vaporeux ont quelque chose de consolateur après la réalité impitoyable de Tchekhov. Des fées, des esprits, du sommeil, des monstres, du théâtre dans le théâtre : dans ces deux pièces, tout n'est qu'un rêve merveilleux, parfois teinté d'angoisse et souvent jubilatoire.<br />
<span style="font-size: small;"><i><br /></i></span>
<span style="font-size: small;"><i>"...Nos divertissements sont finis. Ces acteurs, </i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>j'eus soin de vous le dire, étaient tous des esprits :</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Ils se sont dissipés dans l'air, dans l'air subtil.</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Tout de même que ce fantasme sans assises, </i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Les tours ennuagées, le palais somptueux, </i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Les temples solennels et ce grand globe même</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Avec tous ceux qui l'habitent, se dissoudront, </i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>S'évanouiront tel ce spectacle intemporel</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Sans laisser derrière eux ne fût-ce qu'un brouillard.</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Nous sommes faits de la même étoffe que les songes, </i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i>Et notre vie infime est cernée de sommeil..."</i></span><br />
<br />
<i>La Tempête</i>, Shakespeare.Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-61984622701845955802013-01-19T06:01:00.002-08:002013-01-19T10:27:43.738-08:00Bilan concours blancs.<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Latin : </b><span style="font-weight: normal;">9.
Je suis dans la moyenne. Rien de spécial à dire sinon que je
n'avais pas adoré le texte (il s'agissait du testament politique
d'Auguste) Le latin, ce n'est pas spécialement ma matière bien que
ça ne me déplaise pas. (j'adore la culture antique grâce à une
prof assez exceptionnelle qui redonne vie aux mythes et à
l'histoire)</span>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Anglais </b>: 13 en traduction
et 13.5 en commentaire. Rien à dire de spécial, j'avais beaucoup
aimé faire le commentaire sur ce texte de Henry James, traduire
m'intéresse moins. Je suis contente de mes notes mais maintenant je
voudrais arriver à faire mieux dans la mesure où j'avais eu 14 au
dernier commentaire sur table, aussi je n'ai pas envie de stagner.
Mais bon, super contente quand même !</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Espagnol :</b> 13.5 !
Alors là, vraiment super contente. Premièrement, parce-que je
progresse. Je suis passée de 9.5 à 10.5 et maintenant 13.5 !
Et deuxièmement, parce-que pour la première fois de ma vie
l'espagnol est une de mes matières préférées (si il y a une chose
surprenante concernant cette année c'est bien celle-ci !)
Honnêtement, je découvre la beauté de cette langue que j'ai honni du mieux que je pouvais du collège à la terminale. Pour couronner le tout j'ai une prof absolument
géniale, la seule à nous demander de faire
preuve de créativité, à nous donner des rédactions sans plus de
consignes que celle d'écrire sur le snobisme ou de rédiger un
sonnet. Je trouve ça génial parce-que les exercices
proposés en hypokhâgnes on quelque chose de très
codifié (du genre les règles de la dissertation que je trouve si
artificielles mais qu'on se doit de respecter sous peine de mort). Et
à travers ces exercices d'espagnol, on a le droit de ne pas <i>se
prendre au sérieux : </i><span style="font-style: normal;">on
peux utiliser le ton que l'on veut, inventer des personnages, des
histoires.</span> Je découvre aussi une littérature espagnole riche et imaginative : rien à voir avec les textes qu'on nous donnait dans le secondaire. Cette semaine j'ai terminé <i>Cronica de una muerte
anunciada </i><span style="font-style: normal;">de Garcia Marquez
(pour les cours) et commencé les </span><i>Ficciones</i><span style="font-style: normal;">
de Borges que j'avais déjà lu en français (pour le plaisir) </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;"><b>Philo </b></span><span style="font-style: normal;">:
12.5 ! Là aussi, je suis très contente car j'ai progressé,
sans compter que je reviens de loin (4 au premier devoir) J'avais
beaucoup aimé traiter le sujet « Sommes-nous des êtres Un ou
Multiples ? » Malgré tout, je pense que je n'aimerais
jamais autant la philo que l'année dernière, durant laquelle j'avais un prof exceptionnel.</span><br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<b>Lettres : </b><span style="font-weight: normal;">15 !
Alors là, c'était la dernière chose à laquelle je m'attendais !
Devoir sur Proust, on devait s'appuyer sur une citation de
Chateaubriand qui disait que « la meilleure partie du génie se
compose de souvenirs », etc. Je suis vraiment vraiment super
contente, d'autant plus que je n'avais pas tellement l'impression
d'avoir réussi.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
Voilà, il me manque encore Histoire, géo et Histoires des Arts. Pour l'instant je suis plutôt soulagée d'avoir limité les dégâts mais bon je sens quand même les 6/20 arriver en ce qui concerne les matières restantes. Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-79489821250986227732013-01-19T05:58:00.000-08:002013-01-19T10:29:50.708-08:00Des nouvelles !<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
-->
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Des nouvelles ! Je suis désolée
pour cette longue absence : je n'ai pas vraiment d'excuse, hormis une sorte d'angoisse de la page blanche, pleins de choses à vous raconter sans vraiment y parvenir. J'espère
que 2013 sera une année fructueuse pour vous, vos amis, vos taties,
vos mamys, perroquets, grigris et autres ! Pour ma part, 2013 évoque
plus ou moins la même chose que tous les ans: angoisse
du temps qui passe, exaltante certitude que lorsqu'on a une
passion rien ne peut nous arriver. Oscillation entre peur de vieillir
et rassurante pérennité de Proust, Simone de Beauvoir, Zweig et de
tous les autres.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Voilà, nous y sommes : la fameuse
période de janvier / février où tout le monde craque. Pour
l'instant, je crois que je suis toujours dans cette attitude de
« faites m'en voir plus ! » qui me porte depuis le
début de l'année – hormis à certains moments de découragement
où ce serait plutôt « hors de ma vue bande de barbaaaaares »,
bien sûr. Je ne vais pas prétendre que la prépa, c'est « finger
in the nose », parce-que c'est absolument faux.
Seulement, travailler, même lorsque c'est épuisant, harassant, fait
toujours émerger en moi cet îlot ténu – quand je sors de 6h de
devoir, il est plutôt hyper-ténu je vous l'accorde – de « et
plus loin, qu'est-ce qu'il y a ? ». Évidement ce n'est
pas vrai dans toutes les matières. En histoire ou en géo, par
exemple, j'ai un vrai problème : manque de
curiosité. Enfin, tout cela pour vous dire que pour l'instant j'aime
toujours la prépa, que j'ai très envie de rester. Bon, quant au
concours blanc, j'ai eu presque tous mes résultats alors je vais
pouvoir dresser un petit bilan. Rendez-vous plus haut !</div>
Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-15977190672101149722012-12-22T11:35:00.001-08:002012-12-22T11:35:34.606-08:00Christmas Holidays !Comment vous dire : ce 22 décembre pluvieux est comme une invitation à la lecture de Proust au coin de la cheminée (cheminée que je n'ai pas, je vous l'accorde, mais quelle différence entre <a href="http://www.youtube.com/watch?v=vYoet7-qDHI" target="_blank"><i>As Time goes by</i></a> de Billie Holiday et l'ambiance délicieusement cosy d'un petit feu ?)<br />
<span style="font-size: x-small;"><i><br /></i></span>
<span style="font-size: x-small;"><i>"Je regardais les joues d'Albertine pendant qu'elle me parlait et je me demandais quel parfum, quel goût elles pouvaient avoir : ce jour là, elle était non pas fraîche, mais lisse, d'un rose uni, violacé, crémeux, comme certaines roses qui ont un vernis de cire. J'étais passionné pour elles comme on l'est parfois pour une espèce de fleurs."</i> </span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-size: x-small;"><i>à l'ombre des jeunes filles en fleurs.</i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-3941417444220580322012-12-16T06:20:00.001-08:002012-12-16T06:20:22.386-08:00De temps en temps, la prépa, c'est vraiment cool.J'ai lu quatre livres (ou plutôt pioché un chapitre par livre) sur les dix que j'étais censée lire pour ma dissert de lettres, je me demande sérieusement ce que je vais écrire pendant mes cinq heures de dissert sur l'Asie du Sud-Est sachant que mes connaissances en la matière se résument à la recette du poulet thaï, il me reste 3 chapitres d'histoire à ficher, le latin et la philo tentent en vain de se frayer une place dans mon programme de révisions et j'avance à une lenteur d'escargot, mais voilà, j'ai besoin de l'écrire : qu'est-ce que ça me plaît, saperlotte de flûte de zut, qu'est-ce que ça me plaît. Qu'est-ce que je découvre. Parfois, je me lance dans mes révisions la mort dans l'âme, et au bout de 5 minutes j'ai simplement envie de crier sur tous les toits que rendez-vous compte : Proust. Proust, quoi. Je me rends compte que ce ne sont pas les notes plus ou moins catastrophiques qui comptent, ni la fatigue, rien de tout cela n'est important : ce qui compte, c'est que de telles choses existent. "Des mots ! de simples mots ! Existait-il quelque chose d'aussi réel ?", s'écriait ce petit polisson de Dorian Gray. J'ai besoin de l'écrire avant de me maudire d'avoir dit cela, mais travailler, c'est aussi l'euphorie de savoir que tout cela existe, de se sentir happé par ce qui n'est qu'une macroscopique partie de tout ce qui reste à apprendre.<br />
<br />
(ceci dit les vacances de vendredi prochain me font les yeux doux et j'y couuuuurs) Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-50841736764207069332012-12-11T12:49:00.000-08:002012-12-11T12:49:01.069-08:00Adieu, je vous aimais bien.La semaine dernière, j'ai éprouvé pour la première fois une vraie lassitude quand à la prépa. (Riche idée d'être lasse de la prépa à deux semaines des concours blancs, me direz-vous.) <br />
Pour la première fois dimanche dernier, je n'avais qu'une envie, être ailleurs. N'importe où plutôt qu'en prépa. De faire n'importe quoi plutôt que d'étudier l'histoire de la métrique ou un texte de Tacite en latin. Apprendre, c'est génial, exaltant et...fatiguant. Surtout lorsque certains profs sont tellement érudits qu'ils ont une remarque cynique à faire sur absolument tout, qu'il s'agisse de tel endroit du monde ou d'une choucroute garnie. Parfois, j'ai envie de m'envelopper dans <i>Wednesday Morning</i> de Simon & Garfunkel. Ou de m'exiler dans le <i>Voyageur devant une mer de nuages</i> de Caspar David Friedrich. De ne plus penser à rien. Ou de lire Proust sans penser à <i>Proust et le Roman</i> de Tadié, ni à <i>Proust et le Monde sensible</i> de Richard ni aux dix autres ouvrages théoriques que j'ai à lire pour le concours blanc, de lire Proust <i>pour </i>Proust. Sans arrière pensée. Enfin je sature, vous comprenez.<br />
<br />
Ceci dit, cette semaine, le moral est à peu près remonté, parce-que même lorsque j'en ai par-dessus la tête de la prépa, il suffit d'un cours intéressant pour me rappeler que tout cela me passionne.<br />
J'ai eu 10 à ma dissert de philo : remontée de 6 points ! Et à part ça, les concours blancs arrivent à grand pas. Demain, je passe mon épreuve d'histoire des arts et vendredi, anglais. (Oups !)<br />
<br />
Sur ce je vous laisse, je vais préparer mon équipement de Spartiate. Bonne chance à tous pour les partiels, Bac blancs et Concours Blancs !Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-71208586965846796202012-12-01T09:46:00.000-08:002012-12-01T09:47:09.777-08:00Comment vit une hypokhâgneuse ?<i>"Les Australoïdes seraient les aborigènes de la région, ou du moins de sa partie insulaire. Parmi eux se trouvent les Négritos, les Mélanésiens et les Papous (que certains classent parmi les Mélanésiens alors que d'autres distinguent les Australoïdes des Négritos et des Mélanosoïdes...) La population de Négritos, ces chasseurs cueilleurs de petite taille, n'est plus que résiduelle."</i><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-size: x-small;">Alfred de Koninck, l'Asie du Sud-Est.</span></div>
<span style="font-size: x-small;">(Il y a des choses qui me dépassent en prépa. Par exemple, comment peut-on réciter ce genre de phrases en khôlle de géo tout en restant stoïque.) </span><br />
<br />
Bribes de ma semaine. <br />
<br />
- Lundi, version d'anglais sur table sur un texte de Georges Orwell dont je ne comprends pas la moitié des mots.<br />
<br />
- Mardi, khôlle de philo : "la culture dénature-t-elle l'homme ?"
J'étais très stréssée de n'avoir qu'une heure pour préparer un sujet
alors qu'une dissertation m'en ayant pris vingt m'avait valu un 4/20.
Mais, après avoir baragouiné mon exposé avec pour seule perspective le
thé chaud qui m'attendait une fois la khôlle passée, bonne surprise. La
khôlleuse, très gentille, me dit que ce n'est pas mal du tout, et
m'encourage à continuer comme ça. Ce qui me fait surtout plaisir, c'est
quand elle me dit qu'elle a trouvé mes références originales : j'avais
cité Stefan Zweig et Patrick Suskind que j'adore, et cela me laisse
entendre que la philo ne se borne pas à une récitation de cours. Ce que
j'ai adoré dans cette khôlle, c'est aussi qu'à la fin, la prof m'a posé
des questions pour approfondir le sujet et créer une sorte de mini-débat
: cela contraste avec la froideur de certains examinateurs. Je repars
avec un 13 !<br />
<br />
- Mercredi, contrôle de géo sur le livre cité ci-dessus (que j'ai lu et compris d'une manière, disons, plus que partielle !) Sujet : "Sociétés et milieux en Asie du Sud-Est" (ahokdaccord) Résultat, mon devoir pourrait avoir pour titre : "en Asie du Sud-Est il y a des montagnes très très hautes c'est dur à monter dis-donc"<br />
<br />
- Jeudi, super journée ! Premièrement parce-que mon extraordinaire prof d'anglais a décidé "qu'on était tous très très fatigués" et, hop, a annulé l'interro de vocabulaire prévue sur les quatre chapitres de "le mot et l'idée". Deuxièmement parce-que nous sommes allés voir <a href="http://www.theatreonline.com/guide/detail_piece.asp?lst_regions=0&i_Programmation=39106&i_Page=2" target="_blank">Twelfth Night de Shakespeare au théâtre des Amandiers</a> et que c'était drôlement bien ! C'était la première fois que j'allais voir une pièce en anglais, et ça m'a vraiment plu. C'était très curieux de voir une comédie de Shakespeare alors que je ne me faisais une idée de l'auteur que d'après <i>Roméo et Juliette</i> et certains lointains souvenirs de <i>la Tempête</i>. J'ai beaucoup aimé certains détails de mise en scène, et j'ai adoré les musiciens ! Super soirée, en somme.<br />
<br />
- vendredi, THE bonne surprise, j'ai eu 15 à ma dissert d'histoire des arts, que je pensais avoir terriblement raté dans la mesure où je l'avais baclé en deux soirs (bon, deux nuits, je vous l'accorde.) Ma semaine se clôt sur une grande joie !<br />
<br />
<br />
Voilà, à bientôt !Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-27383507393806611872012-11-21T08:15:00.005-08:002012-11-21T08:21:48.822-08:00Rentrée.Yé né souis pas morte ! Certes cela fait deux semaines que je n'ai pas posté, mais je vous assure que cette rentrée n'a pas eu raison de moi ! En fait, ça va plutôt bien, je me suis replongée dans l'univers prépa-internat aussi vite que je l'avais oublié pendant les vacances. La période qui s'annonce est censée être la plus difficile : concours blancs, <i>ciel bas et lourd pesant comme un couvercle</i>*, jours dépourvus de lumières et accélération du rythme de travail. C'est ce que disent les profs, et accessoirement les ragots.<br />
Pour l'instant, les Concours Blancs m'apparaissent comme une petite tache lointaine à l'horizon, mais en réalité ma première épreuve a lieu dans deux semaines. Je crois que je ne réalise pas, peut-être parce-qu'au fond je trouve ça assez absurde de nous faire plancher sur des sujets de Normal Sup alors qu'on sort de terminale. J'ai l'impression de faire les choses à l'envers, vous comprenez ? De sauter une étape. M'enfin, d'un autre côté, je sais qu'avoir 18 du premier coup n'est pas l'objet de l'exercice : on ne nous demande pas un niveau de normalien, d'ailleurs je me demande si certains pensent déjà, en ce début d'année, à l'ENS.<br />
A la rentrée nous avons relativement croulé sous les copies rendues, aussi je peux me faire une idée plus globale de ce qui va et ce qui ne va pas.<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;">* Mea Culpa, ô Baudelaire mon amour, pour cet hommage si réducteur !</span><br />
<br />
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<b>Lettres </b>: Une chose est sûre, c'est que j'adore ça. Les cours sont vraiment passionnants, et ce qui est fascinant, c'est qu'en dépit des années de français qu'on a derrière nous, on continue à apprendre, et surtout, on apprend plus que l'on a jamais appris, sous un angle totalement différent. Jusqu'au lycée, on nous a appris à lire des texte mécaniquement, à les découper en les dénaturant, à réciter nos cours sur le roman ou la poésie : je détestais le commentaire littéraire. Mais à présent, le prof nous incite à être surpris par un texte, à chercher en quoi il ne colle pas parfaitement avec notre cours sur le roman : nous cherchons ce qui fait la singularité d'un texte, et c'est passionnant. Je crois que c'est une de mes matières préférées, même si je trouve ça assez difficile. Les sujets de dissertations sont eux aussi passionnants. Pour l'instant, je dois avoir une moyenne de 11 environs, ce qui n'est pas mal mais qui, à mon avis, ne va pas durer (au vu du dst qu'on a eu avant les vacances et qu'il ne devrait pas tarder à nous rendre).<br />
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<b>Histoire : </b>Aïe. Une de mes matières "faibles". Je conçois que ce soit passionnant, mais n'ayant jamais eu la fibre de l'historien, j'avoue que j'ai des difficultés. J'ai passé une khôlle absolument épouvantable la semaine dernière (la prof a été tellement clémente de me mettre 9 alors que je méritais 5), et j'ai eu 7 à ma dissert, ce qui est dans la moyenne de la classe, mais plutôt faible, je pense. Conclusion : en histoire, il va falloir que je mette "les bouchées doubles".<br />
<br />
<b>Géographie : </b>infiniment compliqué et passionnant. J'ai toujours été nulle en géo, aussi je n'espère pas grand chose au niveau des notes, mais les cours en eux-même sont impressionnant par leur densité et par tout ce qu'ils éclairent. Mention spéciale à ma prof impressionnante par sa culture et dont j'aime l'humour "pince sans rire."<br />
<br />
<b>Espagnol :</b> Alors là, LA bonne surprise de l'hypokhâgne. Petit mot à l'intention de la "moi" du passée : non, l'espagnol n'est pas nécessairement cette langue moche et ennuyeuse que l'on apprenait au collège et au lycée. Honnêtement, je pense que cela tient à ce que j'ai une super prof, mais j'ai eu une véritable révélation, moi qui ai toujours détesté l'espagnol. On étudie des textes littéraires que je parviens à trouver géniaux, et contre toute attente, mes notes ne sont pas catastrophiques. J'ai eu 10.5 à mon dernier dst, et j'espère progresser encore !<br />
<br />
<b>Latin :</b> C'est affreeeeuuuuusement difficile mais affreusement intéressant du même coup. Mais ça aussi, je pense que c'est dû à ma prof qui est la culture incarnée ET que je trouve en même temps très sympathique et drôle. Bon, j'avoue que je galère vraiment avec la langue en elle même, mais la culture antique, je trouve ça vraiment génial. Et puis je viens d'avoir un inespéré 13/20 à ma khôlle alors j'ai décidé que j'aimais le latin.<br />
<br />
<b>Philosophie : </b>Un peu déçue par mon 4, et par la différence d'exigences entre la terminale et l'hypokhâgne. L'année dernière, ce qui comptait était plus le fait de construire une réflexion que de citer des auteur. Cette année, sans qu'il ne se réduise à une récitation de cours, j'ai le sentiment que l'exercice est plus "artificiel" : on doit construire un plan thèse-antithèse-synthèse, et citer un auteur par argument. Mais bon, mon 4 m'a motivée pour mieux réussir au prochain devoir, et les cours restent, bien que difficiles, intéressants. <br />
<br />
<b>Anglais : </b>Comme ça fait plaisir d'apprendre autre chose que ce qu'on nous répète depuis des années qu'on fait de l'anglais ! J'ai toujours aimé l'anglais, mais je me suis toujours plus ou moins ennuyée en cours, ce qui n'est pas le cas cette année. Ça fait plaisir d'étudier enfin de vrais textes littéraires. Au niveau des résultats, c'est la matière ou mes notes sont les plus hautes, j'ai environ 15 de moyenne pour l'instant. (par contre, les listes de vocabulaire, yerk.)<br />
<br />
<b>Histoire des Arts :</b> Encore une des matières que je préfère, en particulier la philosophie de l'art, qui me laisse à chaque cours tout bonnement scotchée. Je n'ai pas encore eu de note à ma dissertation, je pense que ce ne sera pas brillant vu ce que les khâgneux nous ont dit de la sévérité de la notation.<br />
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Sur ce je cours me faire une tisane et réviser mon histoire grecque pour le dst de vendredi !Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-34522760433872048892012-11-05T02:16:00.001-08:002012-11-05T02:16:39.057-08:00ça y est, ma première semaine de vacances s'est écoulée : il va falloir s'y remettre ! Se détacher totalement des intrigues hypokhâgnesques pour quelques jours, quel bonheur ! J'ai lu <i>le père Goriot </i>tout doucement, et picoré dans <i>Alcools</i> d'Apollinaire : comme ça fait du bien de prendre le temps !<br />
Hier, j'ai entrepris de commencer mon premier sujet de philo "Peut-on penser l'homme comme une partie de la nature ?". (Aristotekantdescartesrousseaufreud dans ma bibliographie, oups.) Et comme, avec d'autres élèves héritiers eux aussi d'un sympathique 4/20, nous avons eu la bonne idée de demander un deuxième sujet facultatif au prof, J'enchaînerai sur "Sommes-nous des sujets libres et responsables?" (Schopenhauerdescartessartreetcompagnie. Quelle bonne surprise, vous ici ?)<br />
Je quitte donc - à regret - mes amis Apollinaire et Balzac pour le non moins comique et facétieux (non je rigole) Kant.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzZn0qOg-ofK-JV9pZlBY00Rts_-gYfkxNk5DhKwWnqZeVJXiMyKUjhFr8z7QXjnaKWJQ1AL3zXkZxIUS2EJFBY3x4h4rskHAPGp9S9NX53f5H1-LJUD9xm0hvAZdh6XpnkIhGV_VSmw/s1600/Galeries+de+vues+de+la+Rome+antique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a>J'ai donc deux mois d'hypokhâgne derrière moi, et je ne suis pas déçue. Il y a moins d'un an, j'étais en terminale, angoissée et à l'affût du moindre témoignage d'hypokhâgneux, à me demander si je faisais le bon choix et si j'avais des chances d'être admise en prépa ! Aujourd'hui, si je me sens tout aussi macroscopique, c'est devant la démesure de cette "bibliothèque de Babel" dont chaque minuscule miette que l'on découvre en prépa ne fait que nous rendre conscient de son infinité. Il faudrait tout lire, tout découvrir, et même si l'on y consacrait plusieurs vies, on en serait encore qu'au tout début. J'ai constamment l'impression d'être à l'intérieur de ce tableau de Panini.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzZn0qOg-ofK-JV9pZlBY00Rts_-gYfkxNk5DhKwWnqZeVJXiMyKUjhFr8z7QXjnaKWJQ1AL3zXkZxIUS2EJFBY3x4h4rskHAPGp9S9NX53f5H1-LJUD9xm0hvAZdh6XpnkIhGV_VSmw/s1600/Galeries+de+vues+de+la+Rome+antique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtzZn0qOg-ofK-JV9pZlBY00Rts_-gYfkxNk5DhKwWnqZeVJXiMyKUjhFr8z7QXjnaKWJQ1AL3zXkZxIUS2EJFBY3x4h4rskHAPGp9S9NX53f5H1-LJUD9xm0hvAZdh6XpnkIhGV_VSmw/s400/Galeries+de+vues+de+la+Rome+antique.jpg" width="400" /></a></div>
<i>Galerie de vues de la Rome antique</i>, Panini<br />
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Vous voyez ce que je veux dire ? Comme si j'étais, disons, l'un des deux tout petits bonhommes qui discutent au premier plan. Il y a tellement de trésors qu'on ne sait plus où regarder. On se sent tout petit et émerveillé. Évidemment, il y a des fois où c'est difficile, où on a envie de vivre dans une grotte et de n'avoir jamais entendu parler de phénoménologie ou de déclinaisons latines (ceci dit, la vie en prépa est assez assimilable à la vie dans une grotte pleine de livres, de sachets de thé, de plaids et de grosses chaussettes, fort heureusement ramenée à la vie par une colocataire sympathique enveloppée dans son propre plaid.)<br />
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<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-24680912785412744572012-10-29T01:12:00.001-07:002012-10-30T00:39:59.662-07:00Vacances !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS1uHh0U4kr4fma5HTTzIQL_Bp0UkHHZvh4VWJlI7DtqVPW-3xYd2OaG6SGwb3zQCMlUB9JjzJTbU3XWbcudtjabSh5aTVv4hhEERuWuQi8QsxVjOsAMobFNWZDTjW1Y6VyxBvheI9hW4/s1600/singin-in-the-rain-original.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS1uHh0U4kr4fma5HTTzIQL_Bp0UkHHZvh4VWJlI7DtqVPW-3xYd2OaG6SGwb3zQCMlUB9JjzJTbU3XWbcudtjabSh5aTVv4hhEERuWuQi8QsxVjOsAMobFNWZDTjW1Y6VyxBvheI9hW4/s400/singin-in-the-rain-original.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: right;">
<i>(ci-dessus, mon état d'esprit présent)</i></div>
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Nous sommes lundi, il est 8h44 et je ne suis <i>pas</i> entrain de dorm-traduire du Dickens dans la salle 218 du lycée Michelet. Non monsieur.<br />
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Des vacances ! des vraies ! Je crois que je ne réalise pas. Je le soutiens : l'hypokhâgne, c'est vraiment génial, mais les vacances, les vacances, je mets au défi mes camarades de classe de prétendre ne pas les avoir rêvées toute la semaine. Aussi ai-je des tas de projets en tête pour ces vacances (dormir-faire-la-fête-dormir-faire-la-fête), des projets aussi bien culturels (dormir) que studieux (faire-la-fête).<br />
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(Je plaisante messieurs les devoirs maisons, khôlles à préparer, listes de vocabulaires, cours à apprendre, pas la peine de me regarder comme ça !) <br />
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-83472535261351526812012-10-16T09:16:00.002-07:002012-10-16T09:16:53.152-07:00"On dirait que le vent dit des phrases latines" Apollinaire.La redoutée, destructrice, inévitable salle note est tombée : 4/20 en philo. Impression d'être une nullité totale. On n'est jamais assez prévenu : les notes qui chutent en hypokhâgne, ce n'est pas un mythe. Mais à ce point, et dans une matière que j'aime tant, le moins qu'on puisse dire est que j'ai du mal à l'accepter. L'ambiance joviale de la classe a nettement chuté, elle aussi. Je me demande comment un chiffre inscrit sur une copie est capable de nous miner à ce point, mais le fait est que chaque copie rendue chiffonne un peu plus les visages. Ma copie est criblée de points d'exclamations qui sous-tendent autant de "Jésus-marie-joseph-comment-avez-vous-pu-écrire-une-telle-énormité", je me sens ridicule. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée, mais le prof a même cru que j'insultais Aristote (si j'en crois son annotation marginale, je cite : "!!! Aristote disposait d'une certaine intelligence !!") On en rirait presque. <br />
Dans les autres matières toutefois, quelques points positifs : 13 à ma première dissertation de lettres (Alleluja !) et 13 à ma première version anglaise !<br />
Après réflexion, je pense qu'il est plus facile de partir d'un 4/20 que d'un 13, puisqu'en philo, je ne peux que progresser (à moins que j'aie 3 à la prochaine dissertation ?). C'est seulement très déconcertant de perdre onze points entre la terminale et la prépa.<br />
.Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-65468350811050728472012-10-07T08:18:00.001-07:002012-10-07T08:18:57.115-07:00- Vous vous réjouissez d'avoir eu 7 en khôlle d'espagnol ?<br />
- Vous vous sentez de plus en plus inculte au fur et à mesure que vos bibliographies s'allongent ?<br />
- Certains matins devant le miroir, vous vous demandez sincèrement où sont vos yeux parmi ces kilomètres de cernes ? (Se seraient-ils fait la malle ?)<br />
- Vous vous surprenez à rire lorsque vos camarades font des blagues en latin ?<br />
- Vous connaissez quinze chapitres de <i>Le mot et l'idée</i> mais le seul mot que vous aimeriez entendre à présent est "Legend...wait for it...DARY ! LEGENDARY !" ? (How I met your mother représente !)<br />
- Vous avez sur l'annulaire, à force d'écrire, une bosse pour le moins sympathique qui pousse, qui pousse ?<br />
<br />
Félicitation : vous êtes en hypokhâgne.<br />
<br />
(appart ça, la prépa c'est toujours aussi génial (sans ironie aucune !), même si en ce moment précis, la dernière chose que j'ai envie de faire est une dissert sur les guerres médiques pour mercredi, ce dont je vais précisément aller m'occuper.)Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1033296944174918727.post-81014652217254274032012-09-29T12:33:00.000-07:002012-09-29T12:33:57.782-07:00Never say NeverUn mois de prépa ! Comme cela passe vite ! Je commence à entrer dans le vif du sujet, et je vois la liste des choses-que-je-n'aurais-pensé-faire-pour-rien-au-monde-avant-l'hypokhâgne s'allonger à vue d'oeil. Je découvre, par exemple, avec bonheur, que l'espagnol ne consiste pas seulement à apprendre par coeur les paroles de la macarena - comme on a pu me le laisser croire au collège et au lycée - ou encore, que je suis capable de dévorer un livre sur les économies-mondes au XVème siècle et de trouver passionnant ce que je parviens à comprendre (entendez une page sur trois !)<br />
<br />
C'est fou, fou, fou. Souvent difficile, la plupart du temps passionnant. Le travail commence à abonder, mais pour l'instant je l'envisage plutôt sereinement. Trois nouvelles dissertations. Philo : "La sensibilité est-elle un obstacle à la connaissance vraie ?" Histoire : "Grecs et Perses de la révolte de ionie à la fin des guerres médiques." et en histoire des Arts, une citation de Daniel Arasse. Ah, et Au secours, je passe ma première khôlle d'espagnol mercredi prochain ! J'espère avoir rapidement accès à internet au sein de l'internat pour pouvoir vous raconter tout ça le plus vite possible ! <br />
Je lis, conformément aux conseil des deuxième années, pour mon propre plaisir. Je viens de terminer <i>Le Portrait de Dorian Gray</i> que j'ai aimé du début à la fin (ce que je vais vous avouer est terriblement cliché mais je suis passée du rire à la frayeur pendant tout le livre !) A présent j'hésite entre <i>le Banquet</i> de Platon (conseillé par ma prof de philo de l'art) et <i>à l'Ombre des jeunes filles en fleurs</i>. <br />
<br />
Et, puisque cela fait un mois que je suis en hypokhâgne (je me sens trop wise sisi tavu) j'ai décidé de dresser un petit bilan en me calquant sur mes craintes pré-hypokhâgne. Se sont-elles vérifiées ? Pour ce qui est de la coloc tyrannique, des camarades et des profs snobs, je me trompais sur toute la ligne. L'ambiance de ma classe et de l'internat est tout simplement parfaite, les gens sont adorables et les fous rires du soir sont nombreux.<br />
Pour ce qui est des cours que je redoutais (espagnol et géo), ils sont évidemment compliqués, mais ces deux matières me sont exposées de sorte que je me demande comment j'ai pu les détester jusque là (les deux profs des matières respectives me paraissent très exigeantes et sans concessions, mais absolument brillantes et passionnantes.) Tant pis, donc, si j'ai 2 de moyenne. J'ai envie de progresser, je reste scotchée à chaque cours et c'est cela qui compte. Quant aux sorties, franchement, cela ne me paraît pas problématique pour l'instant, j'ai vu quelques amis bien que je n'aie pas encore festoyé ! En somme, la seule chose à propos de laquelle j'avais eu raison de m'inquiéter, c'est la fatigue haha, cette fatigue qui se matérialise sous mes yeux et que je combats à coup de thermos de thé brûlant. Malheureusement, je crois qu'elle est inévitable. CECI DIT, j'ai, dans le même temps que je constatai cette fatigue conquérante, remarqué que les études littéraires sont parfaitement compatibles avec le trio "lit-couette-thé" : en effet, tant qu'à lire <i>la Politique</i> d'Aristote qui, il faut l'avouer, n'est pas l'ouvrage le plus funky au monde, eh bien autant le faire dans un lit. (ce qui serait absolument impossible si je faisais des études de cuisine, par exemple - On constate qu'il est relativement malaisé de concocter une pâte à tarte ou un Poulet thaï en position horizontale.)<br />
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Bref, je suis toujours comblée par la prépa, mis à part cette fatigue malgré tout envahissante. J'espère qu'elle ne me fera pas fléchir pendant les mois réputés difficiles (janvier, février). à Bientôt !<br />
<br />Mélodyhttp://www.blogger.com/profile/12726180713204098254noreply@blogger.com0