Pas mal de gens hallucinent quand on leur annonce qu'on veut faire une prépa, et se lancent dans une harangue qui ressemble à peu près à ça : "Blah blah, esprit de compétition, blah blah blah blah, plus de vie sociale, blah trop de travail blah blah profs sanguinaires...". Alors pourquoi, en dépit des nombreux ouï-dires menaçant qui planent sur les prépas, s'obstiner ?
Tout simplement parce-que si un bon génie me proposait d'exaucer un voeux, je choisirais de prendre le thé avec Emma Bovary, la marquise de Merteuil et Cyrano de Bergerac réunis. J'aime passionnément les livres, je crois même que je les aime un peu trop. Les mots me fascinent, et je ne peux pas m'empêcher de vouer un culte aux écrivains.
La prépa, je l'aie choisie pour lire toute la journée et apprendre à user des mots; et je m'émerveille déjà devant tout ce que je vais y découvrir. Alors même si ces clichés me font peur, je me dis que le jeu en vaut la chandelle, et telle que j'imagine l'hypokhâgne, il vaut même un millier de chandelles. Espérons que je ne serai pas déçue !
Voilà. Sinon, j'ai une deuxième passion : les arts plastiques, donc je décorerai mes post de dessins que j'ai faits pour égayer le blog ! (voici mon
blog dessin)
"[...] Tout d'un coup, je découvrais dans ce texte un univers ; les mots se précipitaient sur moi, comme s'ils me cherchaient depuis des siècles ; le vers courait, en m'entraînant comme une vague de feu, jusqu'au plus profond de mes veines, de sorte que je sentais à la tempe cette étrange sorte de vertige ressenti quand on rêve qu'on vole." Stefan Zweig, La confusion des sentiments.