La semaine dernière, j'ai éprouvé pour la première fois une vraie lassitude quand à la prépa. (Riche idée d'être lasse de la prépa à deux semaines des concours blancs, me direz-vous.)
Pour la première fois dimanche dernier, je n'avais qu'une envie, être ailleurs. N'importe où plutôt qu'en prépa. De faire n'importe quoi plutôt que d'étudier l'histoire de la métrique ou un texte de Tacite en latin. Apprendre, c'est génial, exaltant et...fatiguant. Surtout lorsque certains profs sont tellement érudits qu'ils ont une remarque cynique à faire sur absolument tout, qu'il s'agisse de tel endroit du monde ou d'une choucroute garnie. Parfois, j'ai envie de m'envelopper dans Wednesday Morning de Simon & Garfunkel. Ou de m'exiler dans le Voyageur devant une mer de nuages de Caspar David Friedrich. De ne plus penser à rien. Ou de lire Proust sans penser à Proust et le Roman de Tadié, ni à Proust et le Monde sensible de Richard ni aux dix autres ouvrages théoriques que j'ai à lire pour le concours blanc, de lire Proust pour Proust. Sans arrière pensée. Enfin je sature, vous comprenez.
Ceci dit, cette semaine, le moral est à peu près remonté, parce-que même lorsque j'en ai par-dessus la tête de la prépa, il suffit d'un cours intéressant pour me rappeler que tout cela me passionne.
J'ai eu 10 à ma dissert de philo : remontée de 6 points ! Et à part ça, les concours blancs arrivent à grand pas. Demain, je passe mon épreuve d'histoire des arts et vendredi, anglais. (Oups !)
Sur ce je vous laisse, je vais préparer mon équipement de Spartiate. Bonne chance à tous pour les partiels, Bac blancs et Concours Blancs !
Courage, tu n'es pas la seule à souffrir du concours blanc khamarade prépateuse :)
RépondreSupprimerMerci, we can do it !
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