samedi 19 janvier 2013

Bilan concours blancs.

 
Latin : 9. Je suis dans la moyenne. Rien de spécial à dire sinon que je n'avais pas adoré le texte (il s'agissait du testament politique d'Auguste) Le latin, ce n'est pas spécialement ma matière bien que ça ne me déplaise pas. (j'adore la culture antique grâce à une prof assez exceptionnelle qui redonne vie aux mythes et à l'histoire)

Anglais : 13 en traduction et 13.5 en commentaire. Rien à dire de spécial, j'avais beaucoup aimé faire le commentaire sur ce texte de Henry James, traduire m'intéresse moins. Je suis contente de mes notes mais maintenant je voudrais arriver à faire mieux dans la mesure où j'avais eu 14 au dernier commentaire sur table, aussi je n'ai pas envie de stagner. Mais bon, super contente quand même !

Espagnol : 13.5 ! Alors là, vraiment super contente. Premièrement, parce-que je progresse. Je suis passée de 9.5 à 10.5 et maintenant 13.5 ! Et deuxièmement, parce-que pour la première fois de ma vie l'espagnol est une de mes matières préférées (si il y a une chose surprenante concernant cette année c'est bien celle-ci !) Honnêtement, je découvre la beauté de cette langue que j'ai honni du mieux que je pouvais du collège à la terminale. Pour couronner le tout j'ai une prof absolument géniale, la seule à nous demander de faire preuve de créativité, à nous donner des rédactions sans plus de consignes que celle d'écrire sur le snobisme ou de rédiger un sonnet. Je trouve ça génial parce-que les exercices proposés en hypokhâgnes on quelque chose de très codifié (du genre les règles de la dissertation que je trouve si artificielles mais qu'on se doit de respecter sous peine de mort). Et à travers ces exercices d'espagnol, on a le droit de ne pas se prendre au sérieux : on peux utiliser le ton que l'on veut, inventer des personnages, des histoires. Je découvre aussi une littérature espagnole riche et imaginative : rien à voir avec les textes qu'on nous donnait dans le secondaire. Cette semaine j'ai terminé Cronica de una muerte anunciada de Garcia Marquez (pour les cours) et commencé les Ficciones de Borges que j'avais déjà lu en français (pour le plaisir)

Philo : 12.5 ! Là aussi, je suis très contente car j'ai progressé, sans compter que je reviens de loin (4 au premier devoir) J'avais beaucoup aimé traiter le sujet « Sommes-nous des êtres Un ou Multiples ? » Malgré tout, je pense que je n'aimerais jamais autant la philo que l'année dernière, durant laquelle j'avais un prof exceptionnel.
Lettres : 15 ! Alors là, c'était la dernière chose à laquelle je m'attendais ! Devoir sur Proust, on devait s'appuyer sur une citation de Chateaubriand qui disait que « la meilleure partie du génie se compose de souvenirs », etc. Je suis vraiment vraiment super contente, d'autant plus que je n'avais pas tellement l'impression d'avoir réussi.


Voilà, il me manque encore Histoire, géo et Histoires des Arts. Pour l'instant je suis plutôt soulagée d'avoir limité les dégâts mais bon je sens quand même les 6/20 arriver en ce qui concerne les matières restantes. 

Des nouvelles !

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Des nouvelles ! Je suis désolée pour cette longue absence : je n'ai pas vraiment d'excuse, hormis une sorte d'angoisse de la page blanche, pleins de choses à vous raconter sans vraiment y parvenir. J'espère que 2013 sera une année fructueuse pour vous, vos amis, vos taties, vos mamys, perroquets, grigris et autres ! Pour ma part, 2013 évoque plus ou moins la même chose que tous les ans: angoisse du temps qui passe, exaltante certitude que lorsqu'on a une passion rien ne peut nous arriver. Oscillation entre peur de vieillir et rassurante pérennité de Proust, Simone de Beauvoir, Zweig et de tous les autres.

Voilà, nous y sommes : la fameuse période de janvier / février où tout le monde craque. Pour l'instant, je crois que je suis toujours dans cette attitude de « faites m'en voir plus ! » qui me porte depuis le début de l'année – hormis à certains moments de découragement où ce serait plutôt « hors de ma vue bande de barbaaaaares », bien sûr. Je ne vais pas prétendre que la prépa, c'est « finger in the nose », parce-que c'est absolument faux. Seulement, travailler, même lorsque c'est épuisant, harassant, fait toujours émerger en moi cet îlot ténu – quand je sors de 6h de devoir, il est plutôt hyper-ténu je vous l'accorde – de « et plus loin, qu'est-ce qu'il y a ? ». Évidement ce n'est pas vrai dans toutes les matières. En histoire ou en géo, par exemple, j'ai un vrai problème : manque de curiosité. Enfin, tout cela pour vous dire que pour l'instant j'aime toujours la prépa, que j'ai très envie de rester. Bon, quant au concours blanc, j'ai eu presque tous mes résultats alors je vais pouvoir dresser un petit bilan. Rendez-vous plus haut !